J’ai quitté le Québec pour un poste à Vancouver il y a un an et ce fut une excellente décision.

Tout d’abord mon salaire est plus élevé qu’au Québec, et bien que le coût de la vie est plus élevé en général, ça ne battra jamais les économies d’impôts que j’ai à payer versus au Québec. Lorsque j’ai fait ma déclaration d’impôts pour 2011, le bureau de comptables avait oublié d’exclure la part d’impôts que j’ai payé au provincial – payer des impôts à deux paliers de gouvernements est une notion propre au Québec (et stupide à mon avis!) – et lorsque je leur ai expliqué que j’avais payé un tel montant ils n’en revenaient pas à quel point je me suis fait voler!

Alors meilleur salaire, moins d’impôts, et les services que j’ai en retour sont bien meilleurs. Pas de temps d’attente pour les soins de santé comme au Québec, j’ai l’impression d’être traité comme un client versus quelqu’un qu’on “dispatche” dans le processus géré par des syndiqués gras durs qui sont plus motivés par leur sécurité d’emploi que d’offrir un service de qualité.


Avec l’imminence d’un gouvernement du Parti Québécois prochainement, les crises sociales motivées par des Québécois qui ne veulent pas travailler et qui veulent que le Gouverne-Maman leur vienne en aide et qui refuse de regarder la réalité en face (le Québec est pauvre et est sur le point de faire banqueroute!), je ne suis pas prêt de revenir m’y installer. Autrement, je reviens une fois de temps en temps pour voir amis et famille.

C’est malheureux qu’on en soit rendus là, mais tant qu’il n’y aura pas de changements majeurs de mentalité au Québec (les riches et les corporations sont sans scrupules, nivellement par le bas, tout avoir sans avoir à payer), de plus en plus de personnes, surtout les plus riches emprunteront la voie que j’ai prise…